Selon le Credo, Dieu est le créateur du monde visible mais aussi de « l’univers invisible ». Le 29 septembre, en fêtant les archanges Michel, Gabriel et Raphaël, l’Église célèbre « tous les anges qui, du Paradis de la Genèse à celui de l’Apocalypse, remplissent de leur présence invisible le déroulement de l’histoire du salut. Messagers du Seigneur pour révéler ses desseins et porter ses ordres, ils constituent, avec les saints, la foule immense des adorateurs du Dieu Vivant » (notice du Missel romain).
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Frère Cyrille-Marie Richard
Couvent Saint-Pierre-martyr à Strasbourg
Le suivre à la maison
La scène est belle. Jésus passe, il voit un homme et un mot suffit. L’homme lâche tout pour suivre Jésus : son métier, sa famille, sa maison. Il ne prend même pas le temps de se faire un petit baluchon. Le voilà parti sur les routes de Galilée, marchant derrière Jésus. Mais l’Évangile dit-il vraiment cela ? Notre imagination n’a-t-elle pas comblé beaucoup de non-dits ? Après tout, ce passage raconte bien peu de choses.
Et la suite du texte ne présente pas Jésus marchant sur les routes, mais attablé à la maison. D’ailleurs, quelle est cette maison ? Saint Luc, plus précis, nous le dit dans son évangile : c’est la maison de Matthieu lui-même. Le futur apôtre donne un repas chez lui, il a invité Jésus, et aussi les collecteurs d’impôts, ses collègues de travail.
Mais alors… Matthieu n’a-t-il donc pas tout quitté ? Il a encore sa maison, son travail. Comment comprendre : « Il se leva et le suivit » ? La clé, c’est le sens de l’expression « suivre Jésus ». Notre imagination nous avait égarés : ce n’est pas forcément partir sur les routes en abandonnant tous ses biens. La suite de Jésus, pour Matthieu, cela aura signifié : l’inviter chez lui, à sa table, avec ses autres amis. Cela n’aura pas été un départ vers des aventures extraordinaires, mais simplement une place ouverte au Christ dans les activités ordinaires. La suite du Christ, ce n’est pas un type d’exploit tellement difficile qu’on le délèguerait à quelques missionnaires spécialisés. C’est la demande que Jésus nous adresse pour entrer dans notre vie.
Extrait de Matthieu Pas à Pas (2018)

La Croix Glorieuse : vers le salut
Le 14 septembre, l’Église fête la Croix Glorieuse. Le point commun des lectures de cette fête, c’est le serpent ; celui en bronze de l’Ancien Testament. Un commentaire des textes de la Croix Glorieuse, par le Père Marcel Domergue : Nombres 21,4b-9 ou Philippiens 2, 6-11, Psaume 77, Jean 3 13-17.
Chaque 8 septembre, les catholiques célèbrent la naissance de la Vierge Marie. Mais est-elle vraiment née à cette date ? Quel est le sens de cette fête ?
Quand Marie est-elle née ?
La Bible ne dit rien de la date ni du lieu de naissance de Marie. Cousine d’Élisabeth, à qui elle rend visite pour annoncer sa grossesse divine, on suppose qu’elle est née à Jérusalem. Mais rien ne l’atteste.
Du 1er septembre au 4 octobre 2024 : Temps pour la Création
Instituée par le Pape François en 2015, la Journée Mondiale de Prière pour la Sauvegarde de la Création, d’abord appelée « Saison de la Création » (2019-2020) s’est transformé en « Temps pour la Création » dès 2021. Cette journée est célébrée dans le monde entier par les communautés chrétiennes du 1er septembre au 4 octobre.
Temps pour la Création 2024« La Journée Mondiale annuelle de Prière pour la Sauvegarde de la Création offrira à chacun des croyants et aux communautés la précieuse opportunité de renouveler leur adhésion personnelle à leur vocation de gardiens de la création, en rendant grâce à Dieu pour l’œuvre merveilleuse qu’Il a confiée à nos soins et en invoquant son aide pour la protection de la création et sa miséricorde pour les péchés commis contre le monde dans lequel nous vivons », a écrit le Saint-Père.
Pourquoi un Temps pour la Création ?
En 1989, le patriarche orthodoxe Dimitrios 1er de Constantinople a proposé que le 1er septembre soit une journée consacrée à la préservation de l’environnement. En 2015, le Pape François a retenu la date du 1er septembre pour instituer dans l’Église catholique, une « Journée Mondiale de Prière pour la Sauvegarde de la Création ». L’initiative rejoignait celle des Églises orthodoxes qui à l’occasion du 3ème rassemblement œcuménique de Sibiu en Roumanie de 2007, ont proposé un « temps de la création », du 1er septembre au 4 octobre. En effet, le 1er septembre est le début de l’année liturgique pour les Églises orthodoxes, ce jour rappelle en particulier l’œuvre de Dieu dans la création du monde. Le 4 octobre est la fête de St François d’Assise.
Source : Eglise catholique de France