Lorsque nous jouons une partition trop ardue, nos mimiques laissent percevoir nos efforts déployés pour produire quelques harmonies plus ou moins délicates. La pitié suscitée par nos grimaces nous console de ne pont être Mozart revenu d’entre les morts. À défaut d’éblouir par notre génie, nous brillons par l’héroïcité de notre peine.
Quand viennent les Cendres, avec leur arrière-goût de pénitence et de conversion, nous cherchons quelquefois de maigres consolations dans les regards admiratifs : « Tu as remarqué sa ferveur ? », chuchote-t-on. Aussitôt, nous jubilons…. Annulant les bénéfices de notre soi-disant vertu.
« Evitez d’accomplir le bien devant les hommes ». L’avertissement lancé par le Christ nous rend moins naïfs, car le goût des honneurs cherche qui dévorer. Comment ne pas être le jouet de notre superbe ? Un premier pas consiste à saisir le sens profond des trois piliers du Carême, loin de l’hypocrite éclat des éloges qu’ils peuvent déclencher.
L’aumône, visage de l’amour, nous presse de donner toute leur place à notre conjoint, à nos enfants, aux amis, aux pauvres. De son côté, la prière crée un espace de silence, dans lequel nous entendons le doux chant de l’amour divin. Enfin, le jeûne creuse en nous un manque que Dieu sera heureux de combler.
Au fil de notre marche vers Pâques, l’aumône, la prière et le jeûne n’auront plus un goût de cendres mais de bonheur, un bonheur intense et durable, celui de donner notre vie pour notre prochain à la suite du Ressuscité.
Un religieux assomptionniste
Prière du Jubilé
Dieu notre Père,
avec tout notre diocèse en fête,
nous te rendons grâce pour notre cathédrale,
merveilleux édifice dont nous célébrons les 800 ans.
C’est le talent d’architectes, de sculpteurs et de maîtres verriers célèbres,
mais aussi la foi et le labeur de milliers d’anonymes
qui lui ont donné la splendeur
qui fait notre admiration.
Jésus, notre Sauveur et notre Frère, sois béni.
Comme le soleil éclaire cet « espace de fête où l’assemblée des hommes donne un visage à Dieu »,
tu illumines et transfigures l’existence humaine
dans le mystère de ta mort et de ta résurrection.
Esprit du Seigneur,
sois loué pour la lumière de la foi que nous ont transmise
les saints Clément, Livier, Valdrade et Glossinde, Arnoul, Sigisbert,
Chrodegang, Guibert, Augustin Schoeffler
et des générations de croyants à travers les siècles.
Grâce à eux, dans nos communautés et paroisses,
nous sommes aujourd’hui disciples du Christ.
Trinité sainte, notre Dieu,
tu fais de nous les pierres vivantes de ton Église.
Donne-nous le courage intrépide d’Étienne,
le premier des martyrs,
l’ardeur missionnaire de l’apôtre Paul,
l’infatigable charité d’Odile Baumgarten et de tant d’autres.
Ainsi, nous serons les témoins de ta lumière,
afin qu’au Pays de Moselle
tout homme, toute femme, tout enfant
connaisse un jour le bonheur de te rencontrer,
toi notre joie, Dieu de Jésus Christ.
Amen.
le quotidien La Croix consacre ce vendredi 10 janvier 2020 un long et bel article sur la cathédrale Saint-Etienne de Metz, en suivant la vie dans l’édifice sur une journée, de son ouverture à sa fermeture, sous la plume d’Elise Descamps. Une belle découverte de notre cathédrale par les acteurs qui la font vivre au quotidien.
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La venue du Messie parmi nous bouleversa le cosmos tout entier. Des mages d’Orient constatèrent la levée dans le ciel d’un nouvel astre qu’aucune carte n’avait signalé. Ils se mirent à le suivre jusqu’en Judée, vers la crèche de Bethléem.