
Assistance céleste
Il est important de remarquer que l’Église honore par un culte liturgique trois figures d‘anges, qui dans l’Écriture sainte, sont appelés par leur nom. Le premier est Michel Archange. Son nom exprime en synthèse l’attitude essentielle des bons esprits. « Mica-El » signifie en effet : « Qui est comme Dieu ? » En ce nom se trouve donc exprimé le choix salvifique grâce auquel les anges voient la face du Père qui est aux cieux. Le second est Gabriel : figure liée surtout au mystère de l’incarnation du Fils de Dieu. Son nom veut dire « ma force est Dieu » ou bien « puissance de Dieu », comme pour dire qu’au sommet de la création, l’Incarnation est le signe suprême du Père tout-puissant. Enfin, le troisième archange s’appelle Raphaël. « Rapha-El » signifie « Dieu guérit ». Il s’est fait connaître par l’histoire de Tobie dans l’ancien Testament, tellement significative au sujet de la remise aux anges des fils de Dieu qui ont toujours tant besoin de défense, de soin et de protection. En y réfléchissant, on découvre que chacune de ces trois figures, Mica-El, Gabri-El, Rapha-El, participent à la protection des hommes, pour les conduire sur les chemins de la vie éternelle, et c’est pourquoi nous pouvons invoquer leur assistance, comme on le fait envers notre ange gardien. Oui, la pensée et le culte des anges nous aident à nous approcher du Dieu trois fois saint, invisible. Et avec eux, nous le verrons, nous aussi, face à face dans le royaume des Cieux.
Jean-Paul II, pape de 1978 à 2005, canonisé en 2014.
Depuis le début du Vie siècle, on vénère à Jérusalem, près de la piscine de Bethzata, le lieu où serait née la Vierge Marie. C’est dans la basilique de la Nativité-de-Marie, devenue au XIIe siècle l’église Sainte-Anne, que saint Jean de Damas a célébré le mystère de ce jour.
Laudato Si : une feuille de route
apporte une réponse aux questions suivantes:
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Pourquoi prier devant le Saint-Sacrement ?
L'adoration du Saint-Sacrement, n'est-ce pas un peu dépassé ?
Le Saint-Sacrement, c'est tout simplement le Christ présent dans l'hostie consacrée pendant la messe et non consommée.
Cette présence n'est pas symbolique mais véritable. Elle est présence active, offerte, c'est le visage de Dieu. Catholiques et orthodoxes s'accordent pour reconnaître dans le pain et le vin de la messe le Corps et le Sang du Christ.
L'adoration du Saint-Sacrement est une forme de piété ancienne. Elle tient son origine du haut Moyen Âge. Les fidèles ne communiant que très rarement, on avait pris l'habitude d'exposer l'hostie à leur vénération, à la fin de la messe. Avant de clore cette exposition, on bénissait les fidèles avec l'hostie (salut du Saint-Sacrement). Le jour de la fête Dieu, on promenait l'ostensoir, reliquaire dans lequel on plaçait une hostie, en procession. Aujourd'hui, il n'y a plus de procession du Saint-Sacrement, sauf à Lourdes, au milieu des malades.
Le concile Vatican II a voulu revenir à une conception différente de l'Eucharistie. C'est un mémorial, un repas, un sacrifice. Il a voulu signifier que Jésus n'est pas « prisonnier du tabernacle » et qu'il est aussi présent dans sa Parole (Bible) et à l'intérieur de chacun.
Ce retour à l'essentiel a un peu occulté une forme de piété qui a pourtant nourri bien de nos prédécesseurs dans la foi. Le père de Foucauld a beaucoup prié auprès du tabernacle. Les Petits Frères et les Petites Soeurs de Jésus ont gardé cette habitude et leurs oratoires sont des lieux d'intense prière.
C'est vrai qu'aujourd'hui de nombreuses paroisses remettent en vigueur l'adoration du Saint-Sacrement. Et que beaucoup y trouvent de vraies joies spirituelles. Il serait toutefois dommage que cette adoration soit déconnectée d'une célébration eucharistique. Elle devrait en être le prolongement et non un but en soi.
"Pourquoi dit-on que le pain de la messe, c'est le corps du Christ ? Je trouve cela un peu bizarre d'appeler un morceau de pain, le corps du Christ", écrit un lecteur. La réponse de Croire.com.
Lorsque les chrétiens, à la messe, tendent les mains pour recevoir la communion, le prêtre, en leur montrant le pain, leur dit : « Le corps du Christ ». Et ils répondent : « Amen», c'est-à-dire : c'est vrai, nous en sommes sûrs.
Tout a commencé la veille de la mort de Jésus, juste avant son arrestation, dans la soirée du Jeudi saint. Jésus avait réuni ses amis pour le repas de la grande fête juive de la Pâque, et il prononçait les belles prières habituelles, en offrant à Dieu ce qu'ils allaient manger et boire ensemble.
« Prenez, mangez, c'est moi »
Et voilà que prenant entre ses mains un morceau de pain, comme on dit quelquefois qu'un homme prend sa vie en main, il le partagea et le tendit à ses amis en leur disant : « Prenez, mangez, c'est moi ». Dans la façon de parler d'alors, il dit : « C'est mon corps ». Il fit de même pour la coupe de vin, à la fin du repas : « Prenez et buvez-en tous, c'est mon sang, c'est ma vie ».
Ce n'est que plus tard, après que Jésus fut ressuscité, qu'ils comprirent ce qu'il avait voulu dire ce soir-là : sa vie, il ne l'avait pas gardée pour lui. Elle avait toujours été donnée, tout entière consacrée à Dieu et aux autres. Comme on dit de quelqu'un que sa vie est « mangée ».
Et même le lendemain, le Vendredi saint, quand tout le monde a l'impression qu'il est pris, en fait, c'est encore lui, Jésus, qui choisit de se donner jusque-là. À la fin du repas, Jésus avait ajouté « Faites cela en mémoire de moi ». Et depuis ce jour-là, les chrétiens refont les gestes et redisent les paroles de ce dernier repas de Jésus : c'est la messe.
Ils savent alors que le pain que le prêtre tient dans ses mains est vraiment le corps de Jésus, le Christ, et que la coupe qu'il leur donne, c'est vraiment son sang, sa vie. Pour nous, pour que nous communiions ainsi à la vie de Dieu.