Il a deux mains, il a deux pieds. Il a de la chair et des os. On lui donne du poisson grillé, il le porte à sa bouche, il le mâche, il l’avale. Ce qui témoigne que Jésus est vivant, et bien vivant, c’est son corps. Il n’y a pas d’autre résurrection que la résurrection de la chair. Ce n’est pourtant pas le simple retour à la vie antérieure, qui n’aurait aucun intérêt. Vivant de la vie nouvelle dont le Père est la source, Jésus est libéré de certaines limites terrestres. Ainsi, il se rend présent à ses disciples en dépit des murs et des serrures. A ces âmes bouleversées, il apporte la paix et la joie. Comment ne pas reconnaître en lui le maître plein de sollicitude et de délicatesse ? Lui qui a si souvent nourri les foules, il se laisse nourrir de poisson, pour manifester qu’il reste l’un des nôtres.
Aujourd’hui encore, c’est par l’expérience corporelle que nous somme invités à accueillir le Ressuscité. Pour venir à la messe, nous nous déplaçons et nous nous rassemblons en un même lieu. Tous nos sens sont sollicités, particulièrement en ce temps pascal si riche en rites. Nous avons sous les yeux le cierge pascal, nous sommes aspergés d’eau. Nous nous levons, nous nous asseyons, nous marchons en procession ; nous chantons, nous récitons des prières d’une même voix, nous gardons le silence. Nous écoutons la parole de Dieu, nous mangeons l’hostie, le pain de vie. Notre corps est chemin de la rencontre avec le Ressuscité qui se rend présent à son Église, aujourd’hui comme hier. Alléluia !
(Christelle Javary, Magnificat n° 341)
Quelle est l'origine de la fête de Miséricorde Divine ?
La fête de la Miséricorde est célébrée le premier dimanche après Pâques ou le deuxième dimanche de Pâques, appelé actuellement Dimanche de la Divine Miséricorde.
Cette fête a été instituée en 1985, tout d’abord pour l’Archidiocèse de Cracovie par son pasteur, Mgr le Cardinal Franciszek Macharski, puis célébrée dans quelques autres diocèses de Pologne. Dix ans plus tard, en 1995, le Saint Père Jean Paul II l’a étendue sur tous les diocèses de Pologne, à la demande expresse de l’Épiscopat de Pologne. Le 30 avril 2000, le deuxième dimanche de Pâques et le jour de la canonisation de sainte Faustine à Rome, le Souverain Pontife Jean Paul II l’a instituée pour l’Église universelle.
La Résurrection, chef-d’œuvre de l’esprit Saint
LE CHRIST NOTRE PÂQUE EST VRAIMENT RESSUSCITÉ !
Un enseignement de Frère Philippe Verdin (Couvent Saint Thomas d’Aquin)
En couronnant le Christ d’épines par dérision, les soldats ne savaient pas qu’ils manifestaient ainsi la vraie royauté du Christ, non pas un roi à l’abri dans son palais mais un roi serviteur qui montre l’amour pour son peuple en souffrant pour lui. C’est ça un grand roi, c’est ça un homme-Dieu
Méditation sur l'évangile de Saint Luc 1, 26-38
Le "oui" de Marie
Frère Pascal Marin
Couvent de la Tourette à Eveux
« Marie dit alors : "Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole." »
Marie aura un jour sa place parmi les disciples de Jésus. Ainsi, les Actes des Apôtres la présentent assidue à la prière avec les apôtres et quelques femmes, petite communauté, cellule souche de l’Eglise à venir. Mais le récit de l’Annonciation nous apprend quelle place a Marie dans l’assemblée des disciples de Jésus-Christ. Elle est la toute première. Car dès avant Sa naissance, avant même Sa conception, elle aura foi en Lui.