La rentrée pastorale suit de près la rentrée scolaire avec la bénédiction des écoliers. Dimanche 12 septembre 2021, les portes grandes ouvertes, de l'église de Lixing ont vu passer un grand nombre d'enfants accompagnés de leur parents. La question du jour était : "pour vous qui suis-je? " une question de Jésus qui se pose encore aujourd'hui aux petits et aux grands...
La Terre, maison de Dieu, maison des hommes
Comme chaque année, le Temps pour la Création aura lieu dans le monde entier du mercredi 1er septembre au lundi 4 octobre, jour de la fête de saint François d’Assise.
Le thème choisi pour ce temps de la création 2021 est : « Une maison pour tous ? Renouvellement de l’Oikos de Dieu ». Cette initiative mondiale œcuménique est “un temps pensé pour renouveler notre relation avec notre Créateur et avec toute la création en célébrant, en changeant et en nous engageant ensemble à agir.” Le thème de la “maison pour tous” est représenté par la tente d’Abraham et de Sarah, qui ont accueilli trois étrangers, qui se sont avérés être des anges (Genèse 18).
15 août
Cette date marque un tournant dans notre été. Mais savons-nous vraiment ce que nous fêtons le 15 août à l’Assomption ?
Célébrer l’Assomption de Marie, c’est croire que Dieu l’accueille corps et âme dans sa Gloire, comme il a accueilli Jésus Christ Ressuscité.
Cette Assomption de Marie n’est pas un privilège, ni une récompense qui lui serait uniquement réservée. La tradition de l’Eglise est claire : tout ce qui concerne la Vierge Marie concerne toute l’Eglise, c’est-à-dire tous les baptisés.
Dieu veut ainsi, par sa Grâce, montrer que comme Marie, chacun et chacune des baptisés est appelé à vivre ce même Mystère : notre corps, pour lequel nous avons parfois tant de soucis et quelque fois même du mépris, n’est pas qu’un simple morceau de viande. Notre corps, comme celui de la Vierge Marie, a du prix aux yeux de Dieu. Ce corps a même une place de choix : il est appelé à ressusciter et à être glorifié !
L’Assomption n’est pas qu’une fête mariale, c’est la destinée que Dieu veut pour chacun de ses enfants : partager sa Gloire pour un bonheur éternel.
Monseigneur Jean-Christophe Lagleize
Aux prêtres, aux diacres,
Aux personnes consacrées,
Aux laïcs en mission ecclésiale
A tous les fidèles catholiques du diocèse de Metz
Metz, le 13 août 2021
Chers amis,
Le 11 décembre 2001, saint Jean-Paul II me nommait évêque de Valence.
Le 27 septembre 2013, vous appreniez que le Pape François me nommait votre évêque.
Le 3 novembre suivant vous m’avez accueilli avec joie et bienveillance en notre cathédrale.
Depuis cette date, nous nous sommes découverts, rencontrés. Ensemble, nous avons été d’humbles ouvriers dans la vigne du Seigneur.
Que de joie partagée lors des célébrations dans les paroisses, les confirmations, les ordinations. Joie partagée durant les visites pastorales, durant les rencontres avec les prêtres, les diacres, les personnes consacrées. Joie partagée durant les pèlerinages et les rassemblements avec les jeunes : Lourdes, Paray le Monial, Frat’day, Rome…
Extrait de l’œuvre "Les livres de Jakob" (de Olga TOKARCZUK)
à méditer……
Asher retint la leçon : les gens ont un besoin intense de se sentir meilleurs que les autres. Peu importe qui ils sont, ils doivent trouver quelqu'un qui est moins bien qu'eux. Qui est meilleur, qui est moins bien, cela dépend de nombreuses données aléatoires. Ceux qui ont des yeux clairs pensent avec condescendance à ceux qui en ont de sombres. A leur tour, ces derniers les prennent de haut. Ceux qui habitent près de la forêt se sentent supérieurs à ceux qui habitent au bord des étangs, et inversement. Les paysans toisent les Juifs avec mépris, les Juifs considèrent d'un air hautain les paysans. Les citadins s'estiment supérieurs aux villageois et ceux-ci les tiennent pour moins bien qu'eux.
N'est-ce pas ce qui soude le genre humain ? Autrui nous serait-il nécessaire rien que pour nous apporter la joie de lui être supérieur ? Et, chose incroyable, ceux qui sembleraient être le plus bas de tous, et donc les pires des pires, trouvent une satisfaction perverse à ce qu'il n'y ait pas moins bien qu'eux et donc tenir le haut du pavé en la chose.
D'où cela vient-il ? songe Asher. Ne pourrait-on pas réparer l'homme ? S'il était une machine, comme disent certains maintenant, il suffirait de déplacer légèrement un petit levier ou de resserrer une vis, et les gens trouveraient un plaisir immense à se traiter en égaux.